Les feuilles d’automne ont pris ta
place, dans le bruissement d’une ombre enfuie. As-tu seulement posé ta main sur
mon épaule, avant de te lever pour de
bon ?
Nous avons maintenant pris les rênes ;
il n’est pas d’autre leçon. Derrière, est tout ce qui nous a unis. Ce qui nous a
fait.
Où-es-tu ?
Qu’as-tu appris depuis ton
départ ? Quelles sont ces nouvelles contrées que tu as découvertes ?
Le soleil est venu frapper aux pieds
du banc. Sans écarteler les voix de l’absence, seulement pour rendre compte.
Le silence, la vérité, les
éloquences. Où sont les violoncelles, les grandes partitions de ta
musique ?
Nos enfants grandissent aujourd’hui,
voyageur, comme les sillons sur nos visages.
Nous savons qui nous sommes…
Nous savons qui nous sommes…
@ Olivier & Pascal Brugerie
L'une de ses photos, romancée par quelques-uns de mes mots...