Jeudi
22 août, 02h40. Les terrasses de l’Auberge Tasra, Imsouane, Maroc.
Imaginer,
ce n’est parfois qu’un nom. Un voyage.
Etendre
une part de soi, en apprenant une part de l’autre.
Tu
arrives et finalement tu ne sais rien de ce qui t’attend. Ce que tu perds dans
la péripétie, tu le gagnes parfois dans
l’aventure.
Il
n’y a pas de malaise. Si tu ne défais jamais ta valise, elle t’emmènera bien là
où elle le souhaite.
Sais-tu
plus que tu n’as jamais su ? Ou ta plus grande capacité à apprendre est de
reconnaître plus humblement ton ignorance ?
J’ai
pris combien, j’ai appris quoi ?
On
n’a pas idée.
On
désire vivre et, le plus simplement du monde, se réaliser dans ce que l’on est,
non dans ce que l’on aurait dû être.
Je
suis cette volonté ; il n’est pas un seul mot pour le silence d’une
chanson évanouie.
Ne
sois jamais à fleur de peau. Sois sincère jusque dans l’atome.
Je
vois. Je m’incline. Je remercie. Etre père de cet enfant est le don d’une vie.
Cette
nuit, sur la terrasse de Tasra, les fruits des hommes ont envahi notre alcôve.
Guider
le lâcher-prise, nourrir les effleurements des âmes, des peaux.
L’interaction.
Inoubliable
Maroc…
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