Le soleil est une étable
Dont les portes se sont fermées
La résidence d’un rêve, une esquisse évaporée
De nouveau sur le vélo, j’ai roulé dans les ombres
Me sentant l’automne, dans ces premiers jours de juillet
Et dépassant les foules, inaccessibles mondes
Les pères, les mères et les enfants aimés…
J’ai nourri le vent et de tes yeux et de tes lèvres
Les étreintes indivisibles
La pensée comme une épine qui brule
Ces lointains rivages que nous avons foulés
Le soleil est une étable
Dont les portes se sont fermées
Que sera cette vie mon amour,
Quand les songes d’été seront passés ?
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