mardi 6 septembre 2011

Les bruits sont ceux des hommes autour de moi...

V1
Les bruits sont ceux des hommes autour de moi (je ne les distingue pas tous) tandis que la lumière crue et chaude m’est épargnée tant que je le décide (je suis loin et je suis proche)
Ce qui me convient est à partir d’une main ouverte (mes yeux, mon esprit ou encore ma main réelle) et n’est fait que de visions connues et sous-estimées (ce que la connaissance et l’instinct se partagent à chaque instant)

Alors que dira le temps qui passe tout près de moi si je ne m’active plus guère (immobile et serein) et que d’une minute à l’autre je m’assoupisse enfin (ce n’est qu’une excuse, chuuuuuut…) pour me réveiller tardif à l’heure où plus personne ne m’attendra ?
Le soir, la nuit tombante, les souffles éparpillés…

V2

Les bruits sont ceux des hommes autour de moi. Je ne les distingue pas tous.
Ce qui me convient est à partir d’une main ouverte (mes yeux, mon esprit, ma main réelle)
Alors que dira le temps qui passe tout près de moi si je ne m’active plus guère (immobile et serein) et que d’une minute à l’autre je m’assoupisse enfin (ce n’est qu’une excuse, chuuuuuut…) pour me réveiller tardif à l’heure où plus personne ne m’attendra ?
Le soir, la nuit tombante, les souffles éparpillés…

V3

Je suis allongé à l'ombre d'un arbre, sur l’herbe tendre d’un parc, à Paris. Le printemps s’offre déjà sans restriction.
Déjà presque immobile, je regarde les proches alentours, dévisage discrètement les passants, détaille leur gestuelle, pour conclure illégalement sur leur caractère, leur mode de vie, leurs rêves…
Puis je ferme les yeux et j'écoute...
Après cinq  minutes demeuré les yeux clos, cultivant la sérénité dans l’immobilisme, je renoue avec la lumière. Saisissant feuille de papier et crayon, je jette un petit coup d’œil circulaire, ne m’attardant sur rien de précis, dans une seule manière de ré-envisager l’interaction qui me lie au Vivant  et à la Terre. Alors j'écris ça :

Les bruits sont ceux des hommes autour de moi.  Je ne les distingue pas tous…

Je fais partie du monde. Mais il me demeure incalculable…


2 commentaires:

Duke a dit…

Jolie texte Bro ! et très jolie blog ( en passant.... o-o-o-o-o )
Bizoooooooooooooooo

Olivier a dit…

Merci bro :)))))

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