De la rancœur
Des visions sulfureuses
De l’impudique vanité
De la mauvaise pitié
Des pléthores de souhaits ravalés comme autant de sucettes sales
De la jeunesse évanouie aux sons de cloches intemporelles : je suis vivant !
Des pardons manqués
De la peine et du chagrin, des caresses volées et floues, des élans transfigurés au-delà de la mémoire
Des étagères de pacotilles, pour des causes indigestes
Des vautours dans la tête noire, comme autant d’alliés détestables
Des encore, pour toujours et à jamais, d’une sincérité dissoute
De la compromission sans autre adjectif
Des sacs de larmes enfin séchées
Ont fait de moi un guerrier, un poète, un imbécile, un exalté.
Je suis armé.
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